En Suède, les prisonniers travaillent
En Suède, quand une personne est reconnue coupable d’un délit ou d’un crime, le juge peut soit prononcer la prison ferme, soit la surveillance sous bracelet électronique, soit la probation. La prison étant destinée pour les peines les plus graves.
Un détenus en prison, en Suède, coute 350 euros par jours et dix fois moins si il purge sa peine hors les murs. Cela a été un argument en faveur du développement des peines de probation dans le pays.
Aujourd’hui, la plupart des détenus suédois travaillent. Même si ils ne sont payés que 40 € à la semaine, on en trouve beaucoup qui sont content de leur situation, car ils sont conscients que rester derrière les barreaux est psychologiquement très usant.
En travaillant, il est plus facile pour eux de s’échapper certes, mais la motivation gagnée les dissuade de le faire. Le travail est le chemin qui va les conduire plus rapidement vers la probation.
Pour quelqu’un de condamné à la probation, un conseillé va le suivre. Cette peine est souvent assortie d’obligations comme par exemple faire du sport. Mais dans tous les cas on va leur mettre un coach qui va les guider vers un logement avec un suivi psychologique.
Ce type d’accompagnement s’adresse aussi aux détenus en fin de peine.
En définitive, cette deuxième chance permet d’apporter beaucoup de motivation dont celle à ne pas récidiver et d’être beaucoup mieux réinséré dans la société.